Spedidam et chômage partiel

L'un de nos projets partiellement annulé est aidé par la Spedidam. Nous avons réussi à les joindre et leur avons demandé comment solder leur aide financière sachant que nous allions mettre nos artistes en chômage partiel pour indemniser les dates annulées.
Il nous a été répondu :
1) que la procédure de demande de solde restait la procédure courante, à savoir un prorata de la masse salariale finale par rapport à celle initialement prévue dans le projet accepté par leur commission.
2) que les indemnités de chômage partiel n'étaient pas considérées comme faisant partie de cette masse salariale puisque elles étaient payées par l'Etat.
3) Par voie de conséquence, que notre aide financière serait diminuée selon la procédure évoquée au 1)

Je pose 3 questions et formule une remarque :
1) Quid de la solidarité? Je sais bien que la Spedidam apporte une aide aux artistes, mais sans employeurs pas d'artistes. La solidarité envers eux passe nécessairement par une solidarité envers les employeurs. L'Adami l'a bien compris, qui versera, elle, les soldes d'aides financières même en cas de recours au chômage partiel.
2) Cela signifie accessoirement que la Spedidam ne tient absolument pas compte du manque à gagner des employeurs à la suite des annulations. Sans le chômage partiel et les aides diverses mises en place, la plupart des structures seraient en cessation de paiement, avec des conséquences particulièrement néfastes pour les artistes. Belle contradiction.
3) Techniquement, c'est l'employeur qui verse le chômage partiel, l'Etat le remboursant a posteriori, comme une subvention. Pourquoi accepter des dossiers de demande d'aide financière où les subventions sont des gages de sérieux et de sécurité, et refuser d'intégrer une intervention de l'Etat qui garantit largement ladite sécurité financière des artistes dans une situation d'urgence totalement inédite?
4) Peut-on envisager que la FEVIS prenne contact avec la Spedidam pour tenter d'en faire évoluer la position?